« Crédit : Ar Gedour, Eflamm Caouissin »
Philippe Abjean, qui a relancé dans les années 90 le pèlerinage du Tro Breiz, a fondé la Vallée des Saints ou encore l’Oeuvre de St Joseph et les Ouvriers du Bon Dieu (qui visent à sauver les édifices religieux), a publié récemment « Le royaume du silence » (Editions Salvator), évoquant la nécessité de sauvegarder nos églises et chapelles.
Après cet ouvrage et les diverses interventions médiatiques qui l’ont suivi, nombreux ont été ceux qui lui ont demandé comment concrètement travailler à cela en local.
Comme le dit l’Ecclésiaste, il y a un temps pour détruire et un temps pour construire. Il y a un temps pour se taire, et un temps pour parler. Philippe Abjean livre en une centaine de pages une invitation à voir autre chose que les lamentations.
Le 15 mars 2022, il publie donc aux Editions Ar Gedour une sorte de mode d’emploi, qui remet en perspective, sans langue de bois, une situation ressemblant à un dépôt de bilan mais ne se limite pas à un constat, proposant plutôt des pistes de réflexions, voire des actions concrètes.
« Il faut cultiver l’espérance en dépit d’un apparent triomphe de la sécularisation. De petites flammes, ou seulement des braises, peuvent être à l’origine d’un grand incendie. Ils doivent être ce feu qui couve au sein d’une société en attente en se libérant des peurs et des découragements. La foi se partage et se multiplie sans se diviser, comme les pains dans l’épisode évangélique »
S’il nous explique comment pour lui les églises qui se ferment peuvent être de nouveaux lieux d’évangélisation, Philippe Abjean nous en dit aussi un peu plus sur son nouveau projet STONE BREIZH, parle de notre projet de statue géante de sainte Anne. L’auteur, après avoir parlé de son idée dans son précédent ouvrage « Le royaume du silence », donne dans ce nouvel opus des pistes concrètes concernant l’Ordre du Silence.
Il faut des projets, nous dit l’auteur, et c’est pour cela que la Vallée des Saints connait un succès populaire. Dans ce contexte de crise que l’on connait, il faut donc relever la tête et continuer à proposer des projets aux gens.